Ascension au Kilimanjaro
et Safari en Tanzanie
28 septembre 2003
Jour 10: Gorges de l'Olduvaï et Parc National du Serengeti
  Après le petit déjeuner, nous avons une ½ heure ; je me promène dans la parc quand Robi m'appelle de la chambre. Je crains le pire : un vol dans la chambre où nous avions laissé toutes nos affaires. Effectivement, quand j'arrive, tous nos bagages sont sens dessus dessous et la chambre en désordre. Mais mon sac est complet, et l'appareil photo toujours là : bizarre ! Nous voyons des sachets de sucres éventrés, des barres énergétiques (restant du Kili) entamées,… et nous comprenons que ce sont des babouins qui sont entrés par la balcon… que Robi avait laissé ouvert. Il n'y a pas de grands dégâts, ils ont été corrects : ils ont même fait leur besoins dans la salle de bains !
Départ 8h : nous avons 240 km jusqu'au Serengeti, en passant à côté du Ngorongoro. Le problème est que la belle route japonaise s'arrête quelques kilomètres après Manyara, et cède la place à une piste cahotante où chaque voiture soulève un nuage de poussière rouge. Moyenne : 40km/h, secoués comme des prunes. De nombreux engins s'affairent tout le long pour prolonger la route, servis par des ouvriers, pour la plupart tanzaniens. Dans quelques mois (ou années ?), les voyageurs pourront emprunter une belle route pour aller jusqu'au Serengeti.
  La route passe au bord du cratère du Ngorongoro qui est bien dégagé : magnifique vue sur cette immense caldera (cône de cratère effondré) de 14 km de diamètre, avec tout un écosystème au fond. Mais nous laissons ça pour après-demain et continuons jusqu'au Gorges de l'Olduvai, site préhistorique où les époux Leaky ont rouvé des fossiles de l'Homo habilis. Dans l'évolution humaine, l'Homo Habilis est un bipède qui se situe juste avant l'homo erectus. C'est très impressionant d'imaginer dans cette vallée des ancêtres ayant vécu il y a plus d'un million d'année! Visite guidée du petit musée puis pique-nique au bord de la gorge profonde de 90m.
 
  Comme j'avais émis le souhait de visiter un village masaï, Henry, notre guide, arrête son 4x4 près d'un village où les visites de touristes ont l'air tout à fait organisées: 50 USD (!) l'entrée, des "villageois" qui attendent les touristes et dansent sur commande, vendent des objets; ils nous font visiter l'école où les enfants reprennent place à chaque groupe de touriste et font semblant de suivre un cours; le chef est particulièrement agressif et nous demande à chaque étape de verser des dollars. Nous quittons le village avec un sentiment de frustration, mais c'est toujours dur de trouver le bon équilibre entre l'authenticité d'un côté, et la corruption des traditions et valeurs au contact des touristes... Peut-être vaut-il mieux qu'un seul village se transforme en "masaï-land" pour touristes, si les autres restent préservés. Et j'espère que l'argent récolté profite à la communauté!
  Nous arrivons au Serengeti vers 15h. En route, avant même d'arriver à l'entrée du parc, nous apercevons des troupeaux de girafes, de zèbres et de nombreuses antilopes. Le parc est grand comme la moitié de la Suisse et comprend plusieurs régions. Nous commençons par une immense plaine sèche qui a donnée son nom eau parc : en langue massaï, Serengeti veut dire " terre aride et étendue ".
 
  Mais bientôt nous rencontrons nos premiers lions qui se prélassent à l'ombre d'un bosquet… vite entourés de 3 ou 4 véhicules qui les observent. Mais ils ne se dérangent pas. Ils sont vraiment impressionnants, majestueux, à scruter la savane alentour.
   Ici et là nous rencontrerons de curieux amas de roches granitiques, les kopjes (prononcer kopizz). Les rochers éparpillés et les arbres qui poussent dedans forment des refuges idéaux pour les animaux, et le 4X4 les visitera systématiquement.
C'est sur un de ces kopjes qu'a été magnifiquement installé le Seronera Wildlife Lodge, que nous rejoignons bientôt.
  Les rochers sont apparents dans le bar et le restaurant, donnant une atmosphère très spéciale à ce lodge.
  Nous prenons une bière sur la terrase qui surplombe la forêt dans laquelle nous voyons des éléphants, des zèbres et des antilopes. Une tête de girafe broutant des feuilles émerge des arbres. Magnifique. Le repas est arrosé par un verre de vin rouge d'Afrique du sud, le buffet est de très bon niveau.
 

 Spectacle de danse tanzanienne très sympa au Seronera Wildlife Lodge, un petit tour sur la terrasse pour humer la nature sauvage, et dodo.

 

 

 

 

   

 

 
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Carnet de route de Tanzanie - Septembre 2003 - email: Bernard Lambert sur www.kappelen.com