Ascension au Kilimanjaro et Safari en Tanzanie 2 octobre 2003 Jour 14: Moshi et départ
	Le départ pour l'aéroport est prévu pour 20h ce soir, aussi cette journée est-elle consacrée au repos : nous nous prélassons au bord de la piscine. L'après-midi, je me décide à louer un vélo à l'hôtel pour aller faire un tour à Moshi, seul, car Robi n'a pas voulu venir. Ce que j'ai regretté, pendant ce voyage, c'est de n'avoir pas eu assez l'occasion de visiter des villages, de voir comment les gens vivaient et de rencontrer et bavarder avec les habitants. Aussi bien le Kilimanjaro que le safari se sont déroulés en vase clos, dans des parcs. Les seuls villages rencontrés, nous les traversions en vitesse avec notre 4x4. Le seuls gens que nous rencontrions, étaient les personnels des hôtels et des parcs.
	De faire ce tour en vélo m'a donc semblé plus aventureux que de sillonner un parc peuplé d'animaux sauvages. Moshi est un gros bourg animé, je visite le marché, ou je bavarde avec des jeunes tenant un stand. J'y achète une ceinture en cuir, copie de Levi's. Trop longue, je veux la faire raccourcir, ils disparaissent un moment, et reviennent avec la ceinture raccourcie (je m'apercevrai plus tard que les rivets étaient vraiment baclés…).
	Je visite la gare routière, très animée avec les marchands de babioles vendant leur camelote aux voyageurs à l'aide de stands surélevés sur leurs épaules. Je repère 2 petits en train de mendier, et je leur offre mes sweats-shirts du Kilimanjaro, que j'avais décidé de ne plus ramener dans mes bagages. J'achète le journal local et je m'attable à une terrasse où je prends mon temps pour déguster un coca. L'ambiance est paisible et les gens sont sympas. De retour à l'hôtel, je rencontre Greg et nous passons le reste de l'après-midi à échanger nos impressions au bord de la piscine. En faisant ses bagages, Robi décide de se débarrasser de quelques sacs d'habits qu'il offre à une femme noire rencontrée dans le couloir. Je la suis de l'œil pour voir ce qu'elle va faire avec, et je la voie appeler une femme de ménage en train de faire une chambre, et lui offre les habits. J'ai l'impression que Robi a confondu la patronne de l'hôtel avec une femme de ménage, mais celle-ci n'a rien dit…
	Le soir, nous prenons la route pour l'aéroport. Avec nous, dans la voiture, des voyageurs prenant le même avion que nous à Kilimanjaro Airport. Entre autres une hôtesse d'Air Canada qui revient le jour même de son ascension du Kilimanjaro et qui file prendre l'avion : quelle santé! L'avion est à l'heure et le voyage se passe sans anicroche.
	Carnet de route de Tanzanie - Septembre 2003 - email: Bernard Lambert sur www.kappelen.com