|
Le
matin, nous nous inscrivons à une " forest walk ",
petite promenade dans la forêt sous la conduite d'un guide
(5$/pers). Nous voyons des singes bleus et d'autres avec de longs
poils blancs, beaucoup de papillons et des arbres remarquables.
Nous traversons des rizières bien entretenues et irriguées
; beaucoup de monde dans les champs. 

Un point d'eau ou les femmes
lavent leur linge, et les jeunes s'amusent comme des fous à
plonger.

A midi, repas (steak frites
/ chicken rice).
Après-midi: repos au bord de la piscine. |
|
Vers 17h, nous avons rendez-vous
dans le jardin avec Grace et Leyla pour un briefing. Les instructions
sont nombreuses et précises : composition du bagage de
jour (ce que nous porterons nous même, avec eau - 2L au
moins - appareil photo,
) et du sac pour le porteur (sac
de couchage, affaires personnelles,..). Le groupe sera constitué
par : un guide, un guide-assistant, un cuisinier et son assistant,
et de 2 porteurs par personne ! C'est qu'il s'agit non seulement
d'emporter nos bagages, mais aussi toute la nourriture, et même
la vaisselle, le matériel de cuisine et la bouteille de
gaz ! Nous avons choisi la voie Marangu, route la plus utilisée
(aussi appelée " Coca-Cola Route " du
coup !) Caractéristiques de cette voie : les hébergements
se passeront tous en huttes en dur (au lieu du camping sur les
autres voies) et il y a moins de passages dangereux. Chaque jour
d'ascension comportera de 4 à 7 heures de marche, avec
un dénivelé de 1000m chaque fois. Un jour d'acclimatation
est prévu à 3700m.
Notre groupe est renforcé par Greg, un australien, qui
fera l'ascension avec nous.
Leyla nous motive vraiment et nous encourage vivement à
arriver non seulement jusqu'au Gillman's Point, mais plutôt
jusqu'au vrai sommet, Uhuru Peak, pour mériter le diplôme
d'or délivré à chaque personne arrivée
au sommet !
Repas buffet très bien, la plupart des convives sont en
instance de départ pour le Kili ou un safari, ou l'ont
déjà fait, et chacun y va de son histoire, de ses
succès et joies, mais aussi de ses déboires et
difficultés. Il parait
que les ascensions de la semaine précédentes ont
été très dures, beaucoup de pluies et des
températures glaciales : la fermeture éclair de
la tente et des sacs de couchages étant gelées
le matin ! Beaucoup de rumeurs aussi sur les problèmes
de mal d'altitudes, ou chacun y va de son conseil : diamox, boire
beaucoup, bien respirer, marcher lentement,
De nombreux
cas de d'oedèmes pulmonaires, dont certains très
sérieux !
Un américain qui revient de safari, nous raconte aussi
qu'un léopard a sauté sur le capot de leur Land-Rover.
Leyla nous avait pourtant bien recommandé de ne pas écouter
les histoires des personnes ayant accompli l'ascension, certaines
ayant tendance à en rajouter, mais nous nous passionnons
pour ces récits à donner des frissons !
Dans la chambre, nous faisons (et refaisons) nos bagages pour
le lendemain. Les affaires doivent être judicieusement
répartis en 3 groupes : un sac à dos de jour, un
sac pour le porteur (de 15 à 20 kg maximum), et le reste
qui sera déposé à la consigne de l'hôtel.
Le moindre oubli, ou mauvais choix, pourra avoir des conséquences
tragiques lors de l'ascension.
  
|